mardi 22 septembre 2020

Inquiet.

Cinq degrés ce matin, quel soulagement par rapport à hier! Un peu de vélo, ça fait du bien! D’ailleurs, ces jours-ci, avec la noirceur de plus en plus présente (le matin et le soir), il faut trouver de nouvelles façons de se faire du bien! La saison froide et son manteau blanc s’en vient à grands pas... Et depuis des mois, il a fallu chercher très creux pour y trouver son compte dans le bonheur. Privé de sourires dans les milieux publics, plus rien ne nous attire à aller magasiner! Et l’attitude négative et douteuse de nos dirigeants a de quoi ralentir nos humeurs! Je ne veux pas jouer les vierges offensées, mais la liste d’irritants n’a pas diminué. L’envie de partir, de se retirer ne diminue pas non plus. Hier je n’avais pas le goût de faire grand chose. Voir des gens, accueillir quelques clients, des choses simples! Tabarnak! Le sac de patience est vide, ça fait longtemps, les solutions commencent vraiment à être dures à trouver! Dixième journée d’attente suite à ma commande d’une tête d’impression pour mon imprimante; j’espère que tout ira pour le mieux. Les jobs commencent à s’accumuler, mais pas l’argent! Les clients prennent du temps à payer, les livraisons sont plus longues, les matériaux sont distribués au compte-gouttes, etc. Ce n’est vraiment pas drôle. Je n’ai pas le moral à continuer comme ça; je me demande aussi si un jour, ça va me revenir. Je voudrais pouvoir faire quelque chose de plus, mais je suis quand même coincé. Pas d’argent à dépenser intelligemment, donc on attend que les paiements rentrent. Sinon je devrai sérieusement aller travailler pour un des mes clients, ou quelque chose comme ça. Faire de l’argent avec toute cette histoire, je n’ai pas su! Je suis prisonnier de mes valeurs, mais je demeure cohérent. D’ailleurs, ça manque cruellement de cohérence depuis trop longtemps. Et comme je souffrais déjà devant une montagne d’aberrations et d’incohérences au quotidien, je commence à mal filer. Blessé depuis trop longtemps, la révolte commence à perdre de son intensité; le volcan brûle toujours, mais la pluie qui tombe depuis des mois commence à faire effet. Je ne sais pas comment tout ça va virer, mais je sais que je m’agrippe fortement pendant ce voyage. Je veux continuer de vivre, mais je veux vivre le plus libre possible, entourer de constantes réconfortantes. Alors je vais continuer un jour à la fois, pour réussir à contenir tout ça, sans m’éteindre. Je suis inquiet.

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Faire en sorte que chaque jour soit une réussite!

Oui monsieur! 20 heures 30, encore dehors en train d'écrire, en écoutant la nouvelle toune de Luke Combs! Sous le gazebo, il fait si bon...