Le goût de ralentir un peu.

Finalement, il fait trois degrés. Très brumeux, il semble que le soleil sera absent encore aujourd'hui. Je pensais bien qu'il avait assez mouillé hier. Pendant que je travaillais chez Roulottes Chaudière, il pleuvait des tasses et des tasses... Mais je suis passé au travers de ma journée! Il me reste une avant-midi à faire, en ce vendredi saint. Des fériés religieux, ça m'amuse toujours, surtout avec nos différents donneurs de leçons qui, se disent laïcs. Moi je paie mes propres congés depuis vingt-deux ans. Personne ne me dit quand est-ce prendre mes congés, quand est-ce que je ferai du temps supplémentaire! J'aimerais terminer tôt pour vrai. Je suis fatigué de ma semaine, des treize dernières semaines. Avoir quelques congés, je ne dis pas non. Moi j'ai le goût de me reposer, j'ai le goût de ralentir un peu. Bin oui! Ralentir! Des fois je me laisse emporter, je trouve que j'exagère. Hier, quand Louis m'a appelé, je croyais être capable de terminer plus tôt sur la rive sud, mais les circonstances ne me l'ont permis. Donc je travaille ce matin, pour finir quelques jobs. Car je crois que les choses continueront de créer de la richesse de mon côté. Et comme je le constate, je me dois de dépenser un peu plus, les remises de taxes coûtent trop cher... Dommage, de constater que si je fais un peu plus d'argent, je dois la redonner au gouvernement! Et si toutefois, je me retrouve plus appauvri, alors je n'aurai pas besoin d'en redonner au gouvernement... Quel beau système, entièrement corrompu, incitant les gens à crosser le système! Je ne sais pas pour vous, mais moi je me disais que je pourrais éventuellement en faire plus, sans jamais avoir de «trucs», mais je me rends bien compte que c'est impossible. Donc une demi-journée à la fois, j'avance doucement, mais sûrement. Et comme nous sommes vendredi, il ne me reste qu'à sourire!