Bof...

Ces jours-ci, je me demande pourquoi je dois encore me poser autant de questions! Aimer est le seule règle qui compte, mais des fois, on dirait qu'il y a des accrocs... Des petits pics qui se font sentir au travers d'une caresse... Du velcro quand ce n'est pas nécessaire! Pourtant, j'essaie de tout mon être. Mais de recevoir un message à 5:55 de son fils concernant la livraison d'un jeu vidéo... Alors qu'il est en période d'examens! Bof! Il y a pire. Mais les préoccupations d'un père, comme le bien-être de sa famille, l'entretien de leur foyer sont pour moi une priorité. Je n'aime pas me sentir pris dans mes pensées. Coincé quelque part, dans un recoin de mon cerveau, errant comme un homme perdu dans le désert. Je me demande quand est-ce que je trouverai de l'eau, ensuite la sortie. Je sens que nous perdons notre liberté de penser, d'avoir des choses à dire. Car à quoi bon aimer, si les autres ne comprennent pas. Si les autres ne s'en rendent pas compte? AU delà de cette pensée, si même tes enfants suivent cette tendance, en faire le moins possible et en vouloir le plus possible. Avoir cette attitude communiste. Souvent j'ai l'impression de travailler pour les autres, même si je suis mon propre patron! Car les autres, ce ne sont pas un patron ou des employés; les autres, ce sont mes enfants, les retraites grasses des boomers, les subventions, le salaire des autres! Ça m'arrive de penser comme ça quand je manque de soleil, quand j'ai le goût de faire du changement, quand je me sens étouffé par le système. Tanné de me faire dire où prendre mon air pour respirer! Pays libre... Dans ma tête!