vendredi 12 janvier 2018

Description d’un vendredi.

Finalement, après avoir ramasser toute cette neige tombée du toit, j’avais complèté mon entraînement. Sept degrés ce matin, difficile à croire. Le plus difficile à croire, par contre, c’est que nous retournerons aux normales de saison! Je vais sûrement sauter un «gasket». Enrhumé un peu, j’ai encore la gorge qui grafigne et un manque d’énergie en général. Mais comme nous sommes vendredi, ça redonne des couleurs à mes ambitions. J’avais une palissade de 16 pieds x 4 pieds à installer ce matin, mais ce fut cancellé. Pas choqué. On dirait que j’ai besoin de congé pas mal. Deux jours me feront du bien, en autant que je réussisse à relaxer un peu. Ce retour au travail fut merveilleux. Progressif, avenant, je n’ai pas rencontré tous les objectifs, mais je demeure optimiste. Que demander de plus? Alors qu’hier j’ai réussi à garder la forme jusqu’au souper, ce matin, il me faudra lutter un peu pour y arriver! Toute cette eau qui tombe, qui va ensuite geler... Il ne faut pas s’en faire. Les beaux jours reviendront. Après un hiver vraiment «chien», nous seront tous fous lorsque les premiers jours de «chaleur» se pointeront. Année après année, nous éprouvons cette «fièvre du printemps», une sorte de buzz qui nous pousse à changer de char, de maison, à faire des rénos, à faire des changements! Mais le meilleur changement, ça serait de quitter ces lieux. Aller vivre dans un endroit où le climat est plus tolérable, où les dirigeants en place ont de l’ambition. Un endroit riche en innovations, en nouvelles idées, où les gens ne te jalousent pas! Un endroit d’entraide, où la réussite passe par la collaboration. Un endroit où les politiciens créent de la vraie richesse, pas en montant et\ou en créant de nouvelles taxes! J’ai l’air sur une virée utopique, mais au fond de moi, je le pense vraiment. Après avoir démarré mon entreprise, je me disais que je ne pédalais pas dans le bon sens, mais avec le temps, je me rends compte que je pédale dans le sens que je veux! À force de pédaler, je sens que mes idées, mes ambitions se heurtent à d’autres entrepreneurs qui, dans leur façon de faire, sont à des kilomètres de la mienne. À moi de m’adapter, de trouver d’autres solutions. Si pour eux, le service, le bon travail, le dévouement, et tous les «gâteries» qu’impliquent le fait que je les aime ne compte plus, (peut-être que ça n’a jamais compté!), alors je vais m’adapter. Adapter signifie parfois de changer de direction. Mais une chose est sûre, je ne changerai pas l’Amour que j’ai pour mon travail et pour les gens!

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Faire en sorte que chaque jour soit une réussite!

Oui monsieur! 20 heures 30, encore dehors en train d'écrire, en écoutant la nouvelle toune de Luke Combs! Sous le gazebo, il fait si bon...