On continue!

Un vent de courage s'impose ces jours-ci alors que le froid continue de s'acharner sur la ville! Le moral des troupes commence a en souffrir. Loin de me morfondre, je veux seulement dire que je me demande où pourrait-on se ramasser avec un gouvernement péquiste, pendant 4 ans, avec un mandat majoritaire. Ma femme a commencé à me parler de déménager! Moi qui croyait cela impossible. Pourtant, même une femme, un mère, inquiète, qui a besoin de solidité financière, d'un travail régulier, se demande si ce ne serait pas mieux ailleurs. Recommencer, un nouveau travail, une nouvelle vie. À vrai dire, cela est alarmant! Un vent de courage s'impose. Il faudra travailler encore, encore et encore! Génération «X», génération de sacrifices, de paiements et d'austérité. Mais il y en a qui en profite. Je le sais, je le vois. Je n'ose pas imaginer que les taux d'intérêts pourraient monter. C'est bien ainsi, mais nous ne sommes pas à l'abri de merdes qui pourraient survenir. C'est comme une histoire d'horreur, le stress continue. Parfois, en citant les paroles de ma mère, j'ai du présentiment envers l'avenir. Ma mère trouvait cela injuste de nous laisser seuls avec l'autérité qui s'en venait avec la castafiore au pouvoir!

Loin de me décourager, je continue mon année avec fierté, fonçant dans l'ouvrage comme un taureau dans l'arène, terrassant son adversaire. Mais je n'entends pas tuer personne. Je veux redevenir productif, mais de façon plus intelligente. Au diable les conventions, les idées préfabriquées! Je veux travailler, sans avoir à me préoccuper de ce qui s'en vient, Je veux travailler et redevenir prospère, comme avant le temps des fêtes. Le trou laissé par ma mère n'est rien d'autre qu'un temps de réflexion dans lequel nous devons trouver la voie, la force de continuer. Merci maman pour ce temps d'arrêt. Comme ça, je pourrai compter sur moi, tranquille avec moi-même et mes forces.