jeudi 3 décembre 2020

Mes choix

Depuis plusieurs années, je me demande si je devrais écrire un livre. C'est bien beau écrire un livre, mais un livre qui parlerait de quoi? J'écris beaucoup, presque quotidiennement; j'ai tellement de choses à dire, à exprimer! Mais écrire plusieurs pages sans me perdre, sans m'épivarder je ne sais où... Donc il m'est venu à l'idée de parler de mes choix. Ces choix que j'ai fait, par le passé. Mon séjour au pensionnat m'a drillé vers un objectif de vie, mais cet objectif s'est quelque peu embrouillé. En 1980, la montée des taux d'intérêts, ont repoussé ma famille à la campagne. À mon entrée au secondaire, j'entrais dans un nouveau monde. J'avais l'impression que je n'étais pas à ma place. J'aimais passer du temps à la bibliothèque, me documenter, apprendre! J'avais une de ces soifs de vouloir savoir tout! Comme les cours à cette école publique ne m'apprenaient pas vraiment quelque chose de nouveau, il me fallait m'occuper avec autre chose. Je sentais aussi une pression sociale de la part des autres élèves; j'avais beaucoup de facilité à comprendre, j'avais de belles notes sans jamais forcer! Ça faisait des jaloux! J'éprouvais plus de difficultés à contrer les énergies négatives de ceux autour de moi qui m'apparaissaient comme des incompétents. Puis, chemin faisant, affrontant ceux qui voulaient me taper dessus, ceux qui voulaient me faire tomber un peu plus bas, j'ai pris conscience que mon refuge dans l'écriture, dans la lecture, me semblait de plus en plus insuffisant. Je sentais que ma vie serait une véritable sinécure, dans laquelle je ne réussirais pas à être heureux! Alors j'ai tenté de vivre avec ce qui m'entourait. Le défi devenait intéressant, mais aussi, avec le temps, une sorte de course contre moi-même. Mais à quatorze ans, je ne savais pas dans quoi je m'embarquais... À force de tourner des situations particulières en dérision, à force de me faire remarquer pour autre chose que mes bonnes notes, les gens démontraient de l'intérêt pour moi, pour ce que je suis, et non mes notes! Alors je me suis investi dans la radio étudiante, le journal étudiant. Je me suis aussi beaucoup impliqué dans un groupe de jeunes qui partageaient leur foi par le biais d'activité amusantes. Pas une sorte de mouvement de prière ennuyant! Mais je ne savais pas vers quoi tout ça allait me mener! Une chose est sûre, je me suis beaucoup amusé; j'ai appris à vivre en société! Laissant derrière moi les idées de prêtrise, les idées de devenir une sorte de «savant fou» dans son laboratoire. Bien sûr, j'avais cette chose qu'on appelle aujourd'hui «TDAH». Mais dans mon temps, on appellait ça un petit criss! C'était plus facile à comprendre, et comme mes parents en étaient conscients, ils me gardaient le plus occupé possible, comme un certain professeur d'anglais et un autre, d'arts plastiques. Je les remercie aujourd'hui, d'avoir été si patients avec moi! Ce cheminement un peu inconscient de ma part, cette «voie» que j'ai prise, j'en étais fier! Cela me donnait des ailes.

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Faire en sorte que chaque jour soit une réussite!

Oui monsieur! 20 heures 30, encore dehors en train d'écrire, en écoutant la nouvelle toune de Luke Combs! Sous le gazebo, il fait si bon...