Un de ces matins qui commence différemment. Trois degrés, avec un peu de pluie, j’ai dû pédaler en dedans. Pas si grave. Si je compare avec les deux derniers automnes, je suis chanceux de sortir en vélo aussi souvent! Chanceux? Oui. Il faut faire sa chance, car le gouvernement, lui, ne nous en donne pas! Et d’ailleurs, j’ai bien hâte de voir ce qu’il va nous sortir pour le temps des fêtes! J’ai besoin d’air pour continuer! Et puis, mon fils aime son nouveau travail, pouvez-vous laisser nos enfants revivre? Je sens que ça bouille, quelque part en dedans de moi! J’ai besoin de bouger, de voir du monde! Une maudite beurrée de marde, c’est ce que nous vivons! Ne cherchez pas pourquoi il faut vivre tout ça! C’est une sorte de couloir très long, sans point de repère, dans lequel nous sommes prisonniers! J’ai bien hâte d’en sortir! Et je sens que je vais faire des sorties! Et aussi des graffitis! Pas facile de rester lucide à 100%! Et comme il fait noir depuis pas mal de jours, la lumière semble loin! Chaque fois que je réussis à me réfugier dans mes rêves, mes pensées utopiques, il apparait une ombre au tableau! Rien ne fait du sens dans leurs mesures de guerre! On dirait qu'ils veulent seulement nous réprimer, nous pousser jusqu'à nos limites! Je dessine, j'écris, je chante! Je fais du vélo! La rage sort, mais ne me quitte pas! Tout reste à voir! À force de se priver d'Amour, est-ce que la terre va faner? Est-ce que la vie en communauté deviendra un légende, un conte de l'ancien temps? J'attends vos suggestions?
Aucun commentaire:
Publier un commentaire