Des vacances s.v.p.

Sept degrés en vélo, un peu frais. On dirait qu'en vieillissant, je suis un peu plus frileux! Ma journée d'hier fut longue, j'ai réussi à faire ce que je voulais, mais mon humeur me drainait vers l'amertume. J'ai tellement de peine. La condition de Nicole, la blonde de mon père, qui essouffle la vie environnante. Toutes les fois que je discute avec mon père, je sens qu'il est stressé, dépassé par la tournure des événements. L'état des routes, chaque jour, est un constat qui use prématurément nos voitures, mais aussi nos vélos. La qualité des matériaux que j'utilise qui diminue, mais dont le prix augmente...Ma blonde qui ne tolère pas que je sois affaibli par la vie; elle ne tolère pas non plus que je doive ventiler ce qui me torture la vie. Alors j'ai dépensé bien plus d'énergie que nécessaire. Je ne sais pas pour vous, mais moi, je suis dû pour des vacances, de longues vacances. Je me sens désabusé, complètement submergé par tout ce que j'ai à faire. Et en bonus, j'ai un feu sauvage qui est sorti hier soir. J'ai autant de rage au coeur que de tristesse. On s'en reparle, je suis incapable de me concentrer.