Chaque printemps ne se ressemblent pas.

Quatre degrés pour aller pédaler dehors, pas si mal. Disons que je ne suis pas aussi fonceur que l'automne dernier; petite douleur au genou gauche et un manque de force un peu tannant! Chaque début de saison, je trouve ça difficile. Par contre, mon adversaire, la côte de la rue Aladin, ne m'a pas fait peur, je suis foncé tête première, gravissant cet écueil jusqu'en haut. Et quand il fait en dessous de sept degrés, je perds beaucoup de temps à m'habiller, mettre plusieurs couches. Et pour la musculation, je dois retirer des couches, changer de chaussures, bref, ça va faire son temps. Mais je peux affirmer, après plusieurs années, vous dire que chaque printemps ne se ressemblent pas. Il a fait plus beau une semaine de mars que la première semaine de mai. AU mois d'avril aussi, c'est arrivé! Mais je sens que la belle saison s'en vient. Par contre, je le redis, les chemins sont très brisés, très très brisés. Ça cogne et je dois porter attention pour ne pas tomber, car certains secteurs sont vraiment problématiques. Je constate aussi que certains chantiers de construction résidentielle sont pratiquement arrêtés. Il y a des déchets à peu près partout, les gens n'ont pas de fierté! Et ce n'est pas parce qu'il ne sont pas là, il y a tellement de gens qui travaillent de la maison, c'est presque inquiétant. Une chose est sûre, le printemps est une saison sale. La clarté me fait du bien; ça m'aide à me lever, à me botter le cul. Joanne était encore souffrante ce matin, elle chignait, et je sui ai mis de la glace. J'ai tellement hâte qu'elle aille mieux. Je peux dire que la ménopause, c'est très dur pour elle. Pour ma part, je me garde en forme le plus que je peux. Journée très productive hier, je suis content de ce que j'ai réussi à faire. Encore une autre journée qui se dessine, la semaine va encore passer comme un coup de vent. À plus!