J’aime mieux en faire moins!

Quatre degrés ce matin, c’est fou ce que la lumière arrive tôt! Je suis retournée pédaler dehors ce matin. C’est tout un défi de se promener dans le chemin asphalté avec le gros Surly! Ses pneus surdimensionnés tirent et sa grandeur, demande une certaine «hargne» pour faire une balade dans les côtes! Mais ça fait partie de la mise en forme. Hier, après une journée bien remplie, j’ai dû me rendre compte que j’avais utilisé mon corps près de ses limites. Mais j’ai travaillé dehors, et ça, ça n’a pas de prix! Si bien que la journée s’est bien déroulée, je ne l’ai pas vue passer! Comme ça sera sûrement le cas aujourd’hui! Il faut que je réussisse à prendre le dessus sur mes émotions, car je dois prendre le dessus sur mes finances. Trop de retards ici et là, ça finit par peser lourd. Et puis, il y a l’impôt qui n’est toujours pas fait. Cette année, encore plus que les autres, je trouve déplorable de devoir en redonner encore au gouvernements. Après un an de vie de prisonnier, il est difficile de redonner. Ça fait mal de payer la retraite des autres! Ça fait mal de savoir que je travaille très fort pour le bonheur des autres! J’aime mieux en faire moins, mais le garder pour moi! La journée d’hier fut tellement remplie que je n’ai pas eu le temps de dessiner. Ça fait des mois que je manipule mes crayons, que je fais des croquis pour me vider les méninges. J’ai beau en écrire, en dessiner, en parler avec un psychologue, il est toujours difficile de vivre ici, dans cet endroit où une sorte de guerre civile, une psychose combinée, un histoire de vie qui me fouette, me demande des efforts à chaque heure qui passe! C’est malade, mais c’est aussi dur. Il faut vouloir y arriver, croire en soi. Le reste, c’est les médias, les syndicats et les gouvernements qui décident! Alors bonne journée!