jeudi 10 mars 2022

Comme sur le neutre…

Ce matin, je me sens un peu triste. Il fait moins quatre degrés, on dirait que le temps se réchauffe enfin. Alors que je me demande si je devrais tout lâcher, laisser en plan tout ce que j'ai accompli pour réussir à gagner ma vie. Mais ce ne sera que temporaire, comme d'habitude, il s'agit d'une sorte de crise d'existence, une façon de me rappeler que le privilège que j'ai, de vivre, de pouvoir créer mon travail tous les jours. Il faut que je m'accroche à mes réalisations, que je réussisse à reconnaître mon excellence. Sinon, survivre ici, c'est un véritable supplice. Hier, je discutais avec Martin Higgins; nous avons eu le plaisir de débattre sur différents sujets; c'était vraiment intéressant! Il est facile de tomber dans la satyre, mais aussi de devenir gris, un peu soumis, désabusé devant la tyrannie de nos gouvernement et de leur diktat! Maudite marde, les gens sont rendus mous, comme sur le neutre, écoutant comme des zombies, ayant au fond d'eux-mêmes une sorte d'espoir vers un retour à la «normale»... N'empêche que je suis fatigué dans ma tête, essoufflé de sentir l'insistance de la supercherie, la suite inflationniste qui nous frappe. Alors qu'il me reste deux jours entiers à ma semaine, je vais me concentrer sur mon ouvrage, en faisant de mon mieux.

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Faire en sorte que chaque jour soit une réussite!

Oui monsieur! 20 heures 30, encore dehors en train d'écrire, en écoutant la nouvelle toune de Luke Combs! Sous le gazebo, il fait si bon...