Moins de contraintes…

Ouf! Déjà le 8 août! Il pleut, un vrai déluge! Il fait 15 degrés, et rien ne semble indiquer que la température va changer... Sans blague, nous aurons eu au moins 2 fois 2 jours consécutifs sans pluie. Pour le reste, du temps gris, frais, qui ressemble plus à un printemps qu'à un été... À part les fêves, tout le jardin est mort noyé. Par contre, nous avons eu beaucoup de framboises et notre arbre de bleuets nous donne son maximum. J'ai enfin changé mon radio dans mon camion; ce fut une heure et demi de bonheur, de recherche, de découvertes! Maintenant, il me reste à travailler mon image sonore. Et ça ne m'aura pas coûté cher. Pour le reste, je vois bien que les choses vont vite, que le retour au travail se fera avec un sourire, mais qu'est-ce que l'automne nous réserve? Dois-je continuer de flotter sur un nuage? Le 8 août, c'est la date d'anniversaire de ma mère. Elle aurait eu 77 ans. Mais comme Dieu avait besoin d'elle en haut, ça va faire 10 ans qu'elle est partie. Mais aujourd'hui, ça fait 10 ans que mon beau-père est décédé. En bonus, il pleut tellement...! Je pensais qu'il avait assez mouillé pour les 3 prochaines années! Et je me sens vraiment bien en dehors de l'actualité, en parallèle de la vie, dans mon monde de travailleur autonome. Malgré les affronts injustes que le gouvernement me propose (oblige), je continue de travailler fort, de faire des choses que j'aime. Mon corps vieillit, ma vie passe vite, tellement vite. Je pensais bien avoir un «adoucissement» quelconque en vieillissant, du genre moins de choses à payer, moins de contraintes de toutes sortes, mais il semble que je devrai surveiller les spéciaux encore pour le reste de mes jours. Et même si ma santé financière est mieux, il n'en faudrait pas tellement pour me faire tomber. Alors si je suis dans vos jambes pour vos projets, Legros et trou d'eau, pourquoi ne pas me tuer tout de suite? Au lieu de nous en donner le goût? Serait-ce que vous êtes des mauviettes? De incapables? Ça c'est sûr! Incapables de prendre décisions, incapables de réaliser que votre vie dépend de ce que nous faisons pour gagner la nôtre. Mais il me reste quelques jours de vacances que j'entends prendre avec un sourire. Hier, sur l'heure du souper, je disais à mes amis, que j'étais dans une bonne passe, que si je ne pleurais plus lorsque j'avais un verre dans le nez, c'est que j'étais moins triste, que je n'avais plus à retenir cette tristesse en moi. Et mes récentes thérapies m'ont appris bien des choses. Les thérapies de groupe, c'est un peu un groupe de discussion ou les gens réussissent parfois à s'ouvrir. Bref je continue de cheminer, et ça me fait du bien.