mardi 3 mars 2020

Émotif

Je suis tout de même surpris! Ma belle-soeur me demande si je voulais toujours changer de job. Je lui réponds que c'est ma vie que je voulais changer, mais que la vie m'a montré un autre chemin. Ah? Elle me demande ce que ça veut dire. Alors je lui ai dit que j'ai dû garder ce que j'avais déjà et de m'occuper de mon fils. Pourtant, ce n'est pas un secret! Moi j'aurais voulu avoir un garçon, avec lequel j'aurais pu jouer aux petites autos, me lancer le ballon, jouer au hockey, etc. Mais mon premier enfant est asperger. Je n'ai jamais réussi à jouer avec lui. J'étais un figurant dans sa vie... Et mon deuxième fils, nous l'avons élevé comme une fille jusqu'à au moins 15 ans. Alors c'est ça. En plus de faire un certain deuil de ma fille, ma championne d'arts martiaux, ma première de classe, je dois l'accompagner dans sa nouvelle vie de garçon. Tout en l'aidant aussi à passer au travers d'une dépression... Je ne sais pas comment je réussis à continuer, mais je suis là, bien vivant, prêt à faire plein de choses! Le plus dur, c'est de garder la tête haute, d'être résilient, jour après jour. Cela m'émeut de parler de tout ça. Je prendrais ma journée pour aller marcher dehors, me changer les idées. Mais je dois continuer. Je travaille pour moi, et si je ne le fais pas, personne d'autre ne le fera. À plus!

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Faire en sorte que chaque jour soit une réussite!

Oui monsieur! 20 heures 30, encore dehors en train d'écrire, en écoutant la nouvelle toune de Luke Combs! Sous le gazebo, il fait si bon...