Un monde bien à soi.

Allô! Seize degrés! On dirait que l'été a commencé un mois en retard! Avant les vacances, je devais mettre mes culottes longues pour faire du vélo le matin. Et je n'ai pas eu à installer mon climatiseur! Hier, il a fait vingt-six degrés pendant pas longtemps. Puis, le temps s'est refroidi assez vite, une fois le soleil couché... Peu importe ce que les merdias peuvent nous raconter, jusqu'à maintenant, la terre ne brûle pas, et nous ne manquerons pas d'eau! Du moins, pas cette semaine! Hier, il n'a pas tombé une seule goutte de pluie, c'est une des rares journées de l'été où le ciel ne nous a pas laissé un peu d'eau! Hier, j'avais un rencontre avec la psychologue, après une pause de un mois; encore des bilans, je me rends bien compte que je suis prisonnier de cette société, et que le seul moyen de vivre ici, dans l'ancienne belle province, c'est de se faire un monde parallèle bien à soi. Le seul danger imminent, devenir sauvage, ne plus avoir le goût de voir du monde. Qui est-ce qui gagne dans tout ça? Au delà de gagner, il y a la vie, le bonheur, mon bonheur. Je me sens heureux, même si je dois me soustraire d'un tas de choses, dans cette vie en société. Je ne suis pas sûr de ce que je dois faire, mais je me sens encore capable de faire face aux embûches! Pour le reste, je savourerai les petits moments, un à un. J'ai bien hâte de faire ma journée, découvrir de quelle façon je vais m'en sortir! À plus!