dimanche 16 janvier 2022

Pris au piège.

Je ne sais pas quoi dire, je suis prisonnier entre des personnes plus âgées que moi, et les générations en dessous de moi. Ceux qui m'ont précédé ont régné pendant des années, profitant de la «belle province» au maximum. Ils ont exploité les ressources naturelles, ils ont bu, ils ont fumé, ils ont pollué, détruit leur corps à force d'abuser de tout. Aujourd'hui, le coût de la vie augmente tellement, difficile de dire jusqu'où ça ira. Mais nous étions déjà dans la marde avant que la supercherie ne commence. Comme mes prédécesseurs ont tout pris, moi et ceux de ma génération ont commencé à payer dès notre entrée sur le marché du travail. Une entrée difficile parce que les emplois étaient rares, tous occupés par nos parents. La folle période du début des années quatre-vingt, les taux d'intérêts au dessus de vingt pourcent, a déchiré les familles. Les mères ont commencé à travailler, les emplois étaient tous pris. Petit à petit, nous avons fait notre bout de chemin, en rencontrant des tonnes de problèmes, des choses négligées, laissées à l'abandon! Je n'arrive pas à croire que tout ce qu'ils ont fabriqué, les boomers, soit dans cet état. Que ce soit les bâtiments, les routes, les écoles, les hôpitaux, tout est à refaire! Comme je n'ai réussi qu'à travailler de façon régulière vers l'âge de trente ans, je n'ai pas pu contribuer à la reconstruction de tout ce merdier! Et comme ceux qui nous dirigent depuis toutes ces années ne s'en sont pas occupé, alors tout tombe en ruine! Au lieu d'entretenir ce qui est déjà en place, au lieu de revoir en neuf ce qui ne fonctionne plus, il fallait épater la galerie avec toutes sortes de projets. Mettre des pièces un peu partout, pour bien paraître, ne pas trop mettre d'argent pour améliorer, rénover, réduire les impacts négatifs, non. Prendre de plus en plus de place au sein de la communauté. Laisser aussi les syndicats prendre énormément de place. Si bien que nous, les «X», n'auront jamais pu profiter d'un certain répit de paiements. Je n'ai fait que travailler pour réparer ce que les autres ont négligé. Ce que les autres avant moi ont détruit. Mes prédécesseurs ont même abusé de leur propre santé, que je dois aussi payer! Je paie même leur retraite, alors que moi, je ne suis pas capable de payer la mienne! Et comme les plus jeunes commencent à travailler, ils veulent tout avoir, sans payer pour les autres. Ils veulent que ce soit nous, encore, qui paient pour tout ce qui est brisé, pour tout ce qui n'est pas réglé. Comme l'organigramme de chaque ministère de l'ancienne belle province se veut une pieuvre impossible à bouger, alors rien ne se fait, tout est difficile, voir impossible à modifier! La présence du gouvernement dans toutes les sphères de nos vies «embourbe» notre quotidien. La vie ici, ressemble de plus en plus à un régime socialiste, au tendances communistes, surtout depuis le début de la supercherie.

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Faire en sorte que chaque jour soit une réussite!

Oui monsieur! 20 heures 30, encore dehors en train d'écrire, en écoutant la nouvelle toune de Luke Combs! Sous le gazebo, il fait si bon...