Partir un an pour voir...

Moins seize ce matin. Je me sens désabusé, vidé complètement de mes habitudes de vie. Joanne est revenue hier, quel bonheur! Enfin réunis pour au moins deux semaines. Je m’interroge sur la pertinence des livreurs de journaux? Quand je me lève, je vois tous les matins ce livreur qui entre dans les entrées, pour livrer un torchon de nouvelles convergentes. Tout ça avant la levée du couvre-feu! Eh oui! Comme si tout ce papier, rempli de n’importe quoi était essentiel, que dis-je, si important, qu’il se doit d’être livré aux portes avant cinq heures! Je me demande d’ailleurs, à quoi sert encore les journaux papier? De toute façon, les gens qui y écrivent ne parlent plus du peuple. Ils sont devenus de mécréants, des gens qui jugent les autres! Ce qu’ils écrivent converge tout dans la même direction; celle que l’état veut vous faire prendre, mais aussi, celle du distributeur et propriétaire! Ce même propriétaire qui est devenu chef de parti, sans se défaire de ses entreprises, et sans scrupules par rapport à ça. Comme la plupart des politiciens, les conflits d’intérêts, pour lui, ce n’est pas une raison pour démissionner! Au travers les lignes de tout ce foutoir, on peut voir poindre à l’horizon, une montée séparatiste, mais aussi une «chire» verte, un délire «climatique». Je ne sais plus où j’en suis dans tout ça. Hier soir, nous parlions de déménager, peut-être près d’Ottawa. Pouvoir être près de Gatineau, mais avoir une adresse en Ontario. Juste les prix à la consommation, la différence est notable. Pour l’humeur des gens, il faudrait y séjourner un bout de temps. Ce fut aussi un sujet que nous avons abordé; partir un an, pour «voir» ce que ça dit. Car au pays de la grande illusion, il n’y a plus grand chose d’illusoire! Juste un ramassis de mauvais choix, de mauvaise idées. Je ne veux plus vivre avec tout ça.