Respirer un peu.

Il fait moins un degré, petit manteau blanc qui continue de tomber doucement. Je me rends bien compte que je suis traité comme un esclave; que l’oppression que je subis est en train de me tuer à petit feu! Je regarde toutes les restrictions que nous sommes obligés de suivre, par peur de représailles, mais aussi de sanctions; je me dis que ça n’a aucun sens! Je paie des taxes et des impôts pour me faire maltraiter? Je contribue au salaire de ceux qui me pourrissent la vie? Il y a quelque chose que je ne comprend pas! Et je regarde autour de moi, personne n’intervient? Moi je suis vidé de toute l’énergie que j’avais quand j’étais plus jeune; je n’ai pas un sou devant moi non plus! Et il faudrait que je me ferme, car je n’ai pas vraiment de solution pour contrer tout ça! Il y’a bien une marche qui s’organise pour le sept mars, un événement qui se produira devant le parlement. Cet événement a pour but de faire plier le gouvernement, de lui faire comprendre que nos jeunes ont besoin de sports! Qu’ils ont besoin de bouger! Je suis divisé, parce que ce n’est pas du tout mon créneau, mais aussi parce que mes enfants, des jeunes, s’en foutent de faire du sport. Ils me découragent en maudit! Mais ma blonde s’ennuie d’aller au gym; elle a beau s’être achetée un vélo de spinning, ce n’est pas comme en salle. Bref, je crois que je vais y aller. Mais j’aurais besoin de réussir à me contenir, de pouvoir respirer un peu. Je viens de voir l’horaire du retour à la normale au Royaume-Unis, et ça me laisse songeur. Pourquoi est-ce qu’on ne nous annonce pas la même chose? Il n’y a rien de courageux dans jouer à la cachette avec un virus qui n’est pas plus dangereux que la grippe! La cigarette continue de tuer plus de trente personnes par jour au Québec! J’en ai mon voyage de toute cette mascarade! Je veux ravoir ma vie!