Il faut réouvrir la province.

Moins quatorze ce matin avec un beau soleil pour agrémenter. Aujourd’hui, si la tendance se maintient, je sortirai en vélo. Pour moi, ce serait une sorte d’exutoire. Je me dis ça depuis un mois, alors que les précipitations se sont multipliées, laissant le «circuit» possible de vélo hors service! Bien sûr, je dois me fouetter un peu pour rendre tout cela possible, mais ce ne sera pas la première fois que je le ferai! Dimanche dernier fut pour moi une journée d’efforts historique, où j’ai pu constater que j’avais encore du chien, mais aussi beaucoup d’énergie! Mais j’ai aussi constater à quel point ces poussées franches de ma part, peuvent m’enlever beaucoup d’énergie pour les jours suivants. C’est là que je me suis interrogé sur tout ça. Ça fait longtemps que je n’avais pas utilisé autant d’énergie et de volonté dans une seule journée. Est-ce que la dernière fois, j’avais mis autant de temps à récupérer? Ça m’a fait réfléchir... Et puis, chemin faisant la semaine, j’ai cessé d’y penser, me contentant de trouver que je n’avais pas autant vieilli que je pouvais le croire. Car j’ai tout fait ces efforts sans penser au lendemain! Comme je l’ai toujours fait. J’ai donné mon maximum sans jamais regarder derrière, ni devant! Je m’en suis tenu aux objectifs et j’ai foncé dans le tas, malgré les imprévus! Voilà ce que j’ai fait! Donc je vais en profiter pour aller terminer une job ce matin, histoire de pouvoir commencer ma semaine sans bousculade demain! Ensuite, j’aurai ma journée à moi! Que dire au sujet de la marche, si ce n’est que je suis pour la cause, malgré toutes les réticences et le traumatisme que ces «sports d’équipe» ont pu amener dans ma vie d’enfant et d’adolescent. Pour moi, les sports d’équipe étaient synonyme de combat, de confrontation. Et aussi, il fallait maîtriser les techniques, savoir vivre avec la pression et former une équipe! J’ai mis bien des efforts pour essayer de m’intégrer, mais je ne me sentais pas à ma place, je ne voulais pas me confronter, ni être en compétition avec les autres. Je trouvais ça très dur et les autres me le faisaient ressentir énormément. D’ailleurs, j’étais souvent rejeté par mon équipe, par les leaders, à cause de mon manque de concentration, mais aussi mon indiscipline... J’aimais mieux l’athlétisme, la course, le vélo, les sports individuels. Encore aujourd’hui je préfère m’organiser tout seul, que d’être en équipe. La marque du passé me fait encore mal.  À l’époque, j’étais l’exception. Un petit criss qui avait de bonnes notes à l’école. Donc je ne pense aller marcher pour cette cause, les gens qui y seront, des personnes qui ne me ressemblent pas, mais des parents qui croient qu’il est temps de remettre les pendules à l’heure! Une étape à la fois, il faut réouvrir la province, redonner aux gens leur vie, en commençant par les jeunes, l’espoir naturel d’une nation, peu importe laquelle. Ceci étant dit, je veux ravoir ma vie, et j’entends bien profiter de ce beau soleil aujourd’hui!