Nous les «X»

Un doux matin à trois degrés. Nuageux, il pleut un peu. Ce sera une journée très remplie. Ma Bibi est revenue, ça aide à faire passer bien des maux! Mais elle est fatiguée! Nous sommes fatigués de ces sornettes, de toute cette mascarade! Et puis les enfants continuent de nous tirer du jus! Comment faire pour ne pas s’inquiéter? Mautadit «lâcher prise», parle-moi d’un concept dur! Je me sens vaciller par moments, incapable de voir la lumière au bout du tunnel! Je me parle, je tente de me consoler, mais en plus, mon assistante canine est partie pour une autre vie! Bref nous nous devons d’être solides! La pression est tangible dans l’air, je veux sortir de marasme dans lequel LeGros nous a «calé»... Plus ça va, plus je le trouve insignifiant. Il n’a pas de respect pour l’être humain. Il ne pense qu’à ses intérêts! Même s’il devait disparaître aux prochaines élections, son fantôme continuera de nous hanter. Même minoritaire, je ne veux plus avoir affaire à cette personne! Il ne m’inspire rien de bon! Une histoire à dormir debout, une histoire qui pourrait être plus facile, mais, à genoux devant les syndicats, LeGros nous flagelle, jour après jour, comme si nous étions coupables de quelque chose! Nous étions déjà les plus taxés, les plus imposés. Notre province est dans un état lamentable, que ce soit les hôpitaux, les routes, les services sociaux, etc. Une vraie honte! Y a tu moyen de se sortir de sable mouvant? Sans déménager? Simonac, c’est comme essayer de souder de l’eau avec du magnésium! Je veux ravoir ma vie! Déjà, le forêt derrière chez nous est disparue, le sourire des gens que j’aime aussi! Mes projets de cabanon, qui serait tellement essentiel s’égraine de plus en plus à cause du prix du bois! Que faire? AU moins l’ouvrage continue de rentrer! Ça, c’est encourageant! Bien sûr, il être fort, courageux, et se priver de vacances! Et ça fait vraiment chier de travailler autant, mais de n’avoir jamais d’argent! Mais il semble que ce soit notre mandat, nous, les «X». Alors je me replie vers un bon déjeuner. On s’en reparle!