WW84

Samedi, dans un élan de bonheur à partager, j’ai acheté des billets de cinéma, pour aller voir Wonder Woman 1984. La projection était prévue à seize heure dix. Il neigeait vraiment beaucoup! Nous avons pris l’auto de Mamour, pour laisser la cour libre, si le déneigeur venait à passer. Une fois arrivés au cinéma, mon premier constat fut à quel point le parking était vide! Nous entrons. Port du masque, petite file, mais le silence ambiant est tellement dérangeant... Dans la file, en train de mettre mes billets à l’écran de mon téléphone, le gérant nous dicte sans lever le ton, les yeux tristes, les différentes recommandations du gouvernement... Et il nous donne chacun un masque de procédure, avec des pinces, pour remplacer le nôtre. Tabarnak! L’employé regarde l’écran de mon cellulaire, aucun «scan», et nous traversons en zone sinistrée. Il n’y a rien d’ouvert, aucune billetterie, aucun comptoir lunch, ça ne sent même pas le popcorn! Nous sommes environ cinquante personnes. Nous allons aux toilettes. Ma surprise, il y a un urinoir sur deux de fermé, mais aussi une cabine sur deux! Un plexiglass, c’est correct, mais un mur en tôle double, non! Ensuite, je me lave les mains, aucun lavabo n’est fermé, ni aucun séchoir! Rien à comprendre! Ensuite nous allons nous installer à nos sièges, réservés et très confortables! L’ambiance est très morne, je pense que nous sommes environ soixante personnes en tout, dans cette grande salle Ultra AVX. Dans les consignes que le gérant nous avait prodiguées, il fallait garder notre masque une fois assis! On ne mange pas, on ne boit pas! Le publicités sont convergentes vers les films québécois, et bien trop longues! Pour ce qui est du film, une production vraiment hallucinante! Les images, les couleurs, Gal Gadot! Wow! C’était presque magique; mais non! Personne qui dit «Oohh!» ou encore qui fait un saut! Pas de son des sacs de popcorn, pas d’enfants qui s’exclament, pas d’ambiance! Cela a miné grandement la projection du film. Je regrettais quasiment d’avoir amené ma blonde! Et nous ne retournerons pas au cinéma dans cette ambiance mortuaire! Uns fois terminé, nous sommes sortis doucement, avec distanciation, constatant que nous n’avions aucun déchet.  Et ça sentait le popcorn! Le gérant donnait un sac à tous les couples, en disant de ne pas les oublier! Ça me faisait pitié... Voilà un autre exemple de la tyrannie de monsieur LeGros! À suivre...