Un élément déclencheur.

Il fait moins un degré, il tombe quelque chose entre de la neige et de la pluie. Le ciel est très gris. Le genre de journée plate ou ça serait peut-être mieux de rester coucher. J’ai bien essayé, mais je finis pas avoir mal partout! Je me demande qu’est-ce qu’on va devenir d’ici l’été? Car si ne change vraiment, le 18 juillet, ça fera un an que nous portons un masque et, je n’arrive toujours pas à comprendre l’utilité de la chose. D’ailleurs, ça fait un an que nous sommes confinés, et je n’y comprends rien! J’attends toujours la première vague! Je trouve que le gouvernement s’est trouvé une belle façon de diriger. Franchement, quels lâches! Incapables de diriger, ils doivent «fermer» la province et faire la loi! Même un couvre-feu! Ça suffit l’exagération! À croire que nous sommes tous des criminels! Il y a une limite à prendre les gens pour du bétail! Et puis, j’ai les nerfs qui commencent à lâcher; j’ai parlé avec ma sœur hier, elle commence à se diriger vers une dépression. Mon père a reçu sa première dose de vaccin. À soixante-dix-huit ans, je trouve que c’est une bonne chose, même s’il est en grande forme. On s’entend, grande forme pour son âge. Et puis, il travaille toujours au IGA, il se sent utile, et il aime vraiment ça. Ma fille Vicky m’a démontré lundi dernier qu’elle se rapprochait vraiment vite du «fond». Mon fils Samuel demeur enfermé depuis un an. Mon épouse est vraiment triste de tout ça. Dépendre d’un test pour travailler, désinfecter beaucoup plus que de travailler, etc. Je m’interroge toujours sur ma situation financière. SI les prix de tout continuent de grimper, je me demande si je ne devrais pas changer de travail et tout vendre! Car à ce rythme, je me demande quand je réussirai à me sortir de la marge de crédit! Quel dilemme! Si je réussis à être heureux, ce sera toujours ça. Alors je continue de travailler pour moi. Le comptable m’a dit de ne rien changer si ma vie me satisfaisait  comme ça. Alors je continue encore, même si je sais pertinemment que je ne peux pas en faire plus. Je ne peux pas me bâtir un cabanon, je ne peux pas changer de véhicule, je ne peux pas payer un électroménager si le problématique se présentait, etc. On dirait que je travaille sous le salaire minimum, avec quelques nuances.Tout cela sera à réviser un jour, mais pour l’instant, demeurer dans ma routine est ce que je trouve de plus rassurant! Mais honnêtement, ça prend un élément déclencheur, une fissure dans leur plan, pour qu’on puisse s’en sortir.